Un nouveau partenariat pour une durée de 3 ans avec France Volontaires
Une convention de partenariat vient d’être signée entre les représentants des deux institutions. Celle-ci permettra entre autres de renforcer la lutte contre le volontourisme et les dérives des dispositifs d’engagement qui ne respectent pas les valeurs éthiques et partenariales.
L’ATES et France Volontaires partagent des valeurs communes et des espaces d’actions similaires notamment pour la promotion des échanges, de la tolérance et de l’ouverture sur le monde.
Elles souhaitent renforcer la prévention et la lutte contre le volontourisme et contre les dérives des dispositifs de tourisme ou d’engagement qui ne respectent pas les valeurs éthiques et partenariales.
> Lire le communiqué de presse
Une position claire contre le « volontourisme »
Alors que des missions de volontariat éthiques, responsables et durables existent, depuis quelques années le « volontourisme » s’est développé pour répondre à la demande croissante de volontariat à l’étranger.
Les répercussions négatives de son introduction deviennent de plus en plus considérables, renforçant notamment les dynamiques de domination, réduisant parfois le travail pour les habitants, faisant de la misère une attraction touristique… etc
France Volontaires et Friends International ont lancé cette été une campagne de communication invitant les jeunes voyageurs à se poser les bonnes questions avant de s’engager. Cette Campagne s’intitule : « S’engager c’est bien, sans se tromper c’est mieux : posez-vous les bonnes questions pour éviter les pièges tendus par le volontourisme ».
>Découvrir le site ” Stop Volontourisme ”
Aujourd’hui, certains voyagistes surfent sur la soif d’engagement et la quête de sens des voyageurs en proposant des séjours « participatifs » permettant aux touristes de prendre part à des actions soit disant «solidaires » pour quelques jours ou quelques heures.
L’ATES prend position contre le « volontourisme » et ses dérives. Pour les opérateurs touristiques de l’Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire, il s’agit d’une vision très différente, dans laquelle voyageurs et populations locales se rencontrent et échangent, mais sans échanger leurs places : il n’y a pas de participation active des voyageurs dans des projets, on reste dans une relation économique négociée de manière équilibrée et clarifiée.
L’ATES considère que la solidarité passe par le financement d’un fonds de développement (au minimum 3% du prix du séjour) destiné à soutenir des projets collectifs gérés et décidés localement, répondant à l’intérêt collectif, un des engagements historiques du commerce équitable.
Lire notre article : Un voyage humanitaire, synonyme de voyage solidaire ? “
A propos du label Tourisme Equitable